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Les défis des OBNL : naviguer vers la durabilité et l’impact

Naama Aharoni  |  14 mars 2025

Les organisations à but non lucratif jouent un rôle essentiel dans la résolution des enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Elles fournissent des services qui soutiennent les populations vulnérables, améliorent l’éducation et les soins de santé, et défendent des causes importantes. Toutefois, malgré leur impact, ces organisations doivent faire face à de nombreux défis opérationnels et financiers qui menacent leur pérennité. 

Contrairement aux entreprises à but lucratif, les organismes sans but lucratif doivent composer avec des sources de financement limitées, des exigences de conformité strictes et des obligations de reporting complexes, tout en démontrant continuellement leur efficacité. Dans un contexte d’incertitude économique et de transformation numérique, les dirigeants du secteur doivent trouver un équilibre entre la réalisation de leur mission, la stabilité financière et l’efficacité opérationnelle. 

Le secteur associatif se distingue par le fait que son succès ne se mesure pas en termes de profit, mais par sa capacité à générer un changement significatif et mesurable. Cette particularité pose des défis majeurs en matière de financement durable, de gestion des programmes et de transparence vis-à-vis des donateurs, des bailleurs de fonds et des conseils d’administration. 

Cet article explore en profondeur les principaux défis auxquels les organisations à but non lucratif sont confrontées, leur impact sur le secteur et les solutions qui peuvent être mises en place pour les surmonter. 

La réalité financière des organisations à but non lucratif : une quête perpétuelle de financement 

L’un des plus grands défis auxquels sont confrontées les organisations à but non lucratif est la pérennité financière. Contrairement aux entreprises traditionnelles qui bénéficient de sources de revenus prévisibles, ces organisations dépendent largement des subventions, des dons, des revenus d’investissement et des collectes de fonds. Bien que ce modèle leur permette de fonctionner sans la pression de générer des profits, il engendre une incertitude économique, car les financements ne sont jamais garantis d’une année à l’autre. 

Lorsque les conditions économiques évoluent ou que les priorités des donateurs et des bailleurs de fonds changent, les organisations à but non lucratif se retrouvent souvent à devoir combler des déficits budgétaires en urgence. En période de ralentissement économique, elles constatent généralement une baisse des dons, ce qui les oblige à réduire leurs programmes, à licencier du personnel ou à suspendre des initiatives à long terme. De nombreux dirigeants s’inquiètent de leur capacité à maintenir une stabilité financière, notamment lorsqu’ils dépendent de subventions à court terme nécessitant un renouvellement constant. 

Le défi du financement des coûts indirects 

Un autre défi financier majeur concerne les coûts indirects — des dépenses que les bailleurs de fonds sont souvent réticents à prendre en charge. Si les donateurs et les organismes subventionnaires sont généralement enclins à financer des projets spécifiques et des services de première ligne, ils sont moins disposés à couvrir les frais généraux tels que le loyer, les systèmes informatiques, les salaires du personnel et les dépenses opérationnelles. Cette situation met une pression considérable sur les dirigeants d’organisations à but non lucratif, qui doivent jongler avec des contraintes budgétaires tout en veillant à assurer la continuité de leurs activités. 

L’incertitude des collectes de fonds et des engagements des donateurs  

De nombreuses organisations à but non lucratif sont également confrontées à l’imprévisibilité des collectes de fonds. Contrairement aux entreprises qui génèrent des revenus réguliers grâce à la vente de produits ou de services, elles doivent constamment rechercher des financements auprès de diverses sources. Or, de nombreux donateurs privilégient les contributions ponctuelles plutôt que des engagements récurrents, ce qui complique la planification financière à long terme. Cette incertitude place les organisations dans une posture réactive, les obligeant à consacrer une part importante de leur temps et de leurs ressources à la recherche de nouvelles subventions, de commandites et à la mise en place de campagnes de financement, au détriment de leur mission principale. 

L’impact de l’instabilité financière sur la planification stratégique   

L’incapacité à garantir des revenus prévisibles complique également la planification stratégique. Sans la certitude d’un financement à long terme, les organisations à but non lucratif se retrouvent souvent piégées dans un cycle où elles cherchent uniquement à réunir les fonds nécessaires pour rester opérationnelles, plutôt que de progresser de manière significative dans leur mission. Pour bon nombre d’entre elles, le principal défi ne réside pas seulement dans la collecte de fonds, mais dans la capacité à le faire de manière à leur permettre de planifier l’avenir en toute confiance. 

Mesurer l’impact : le défi de prouver son efficacité 

Contrairement aux entreprises, où le profit constitue l’indicateur principal de succès, les organisations à but non lucratif doivent démontrer leur efficacité par des moyens souvent difficiles à quantifier. Les parties prenantes — donateurs, bailleurs de fonds et membres du conseil d’administration — attendent des preuves claires que les actions menées ont un impact concret. Cependant, mesurer cet impact est loin d’être simple. 

De nombreuses organisations peinent à trouver des méthodes normalisées pour évaluer leurs résultats. Certains indicateurs, comme le nombre de bénéficiaires ou l’achèvement d’un programme spécifique, sont relativement faciles à suivre. En revanche, d’autres facteurs, tels que l’impact à long terme sur une communauté, sont bien plus difficiles à mesurer. De plus, chaque bailleur de fonds impose ses propres exigences en matière de reporting, obligeant les organisations à jongler avec plusieurs cadres d’évaluation en même temps. 

Le fardeau de la collecte et de l’analyse des données    

Un autre défi majeur réside dans le fardeau que représente la collecte de données. De nombreuses organisations à but non lucratif ne disposent ni des ressources ni des technologies nécessaires pour suivre et analyser systématiquement l’efficacité de leurs programmes. Sans outils de suivi adéquats, elles doivent souvent se contenter de témoignages anecdotiques, ce qui peut s’avérer insuffisant pour garantir un financement pérenne. Même les organisations qui collectent une grande quantité de données rencontrent souvent des difficultés à les transformer en rapports convaincants et probants, capables de répondre aux attentes des bailleurs de fonds et de justifier la poursuite de leur soutien.

Concilier la mesure de l’impact avec des ressources limitées     

Les dirigeants d’organisations à but non lucratif doivent également jongler entre la nécessité de mesurer leur impact et la réalité d’équipes déjà surchargées. La demande croissante de rapports détaillés et d’indicateurs de performance alourdit la charge administrative, détournant souvent du temps et des efforts de la mission principale. Si l’automatisation et la transformation numérique offrent des solutions prometteuses, de nombreuses organisations ne disposent pas des financements nécessaires pour investir dans les technologies adaptées. Elles restent ainsi dépendantes de méthodes manuelles, souvent inefficaces et sujettes aux erreurs. 

Les conséquences de l'incapacité à prouver l'efficacité      

En fin de compte, la difficulté à mesurer l’impact à long terme exerce une pression supplémentaire sur les organisations à but non lucratif. Celles qui ne parviennent pas à démontrer leur efficacité risquent de perdre en crédibilité et de voir leurs financements diminuer. Les organisations qui réussissent à surmonter cet enjeu sont celles qui intègrent la prise de décision basée sur les données dans leurs opérations quotidiennes. Cette approche leur permet non seulement de mesurer leur travail d’une manière conforme aux attentes des bailleurs de fonds, mais aussi de maximiser les bénéfices pour les communautés qu’elles servent. 

La complexité de la reddition de comptes et de la conformité       

Pour les organisations à but non lucratif, assurer la transparence et l’imputabilité est essentiel. Toutefois, répondre aux différentes exigences en matière de reddition de comptes imposées par les donateurs, les organismes de réglementation et les bailleurs de fonds représente un défi constant. Ces organisations doivent suivre et documenter avec rigueur l’allocation et l’utilisation des fonds, en veillant à respecter les normes légales et éthiques en vigueur.   

Gérer la surveillance des gouvernements et des donateurs

Le secteur à but non lucratif est soumis à une surveillance financière rigoureuse, obligeant les organisations à fournir des rapports détaillés sur leurs revenus, leurs dépenses et les résultats de leurs programmes. Les subventions gouvernementales, par exemple, s’accompagnent souvent d’obligations strictes en matière de devoir fiduciaire, contraignant les organisations à respecter des pratiques comptables et des directives opérationnelles strictes. Le non-respect de ces exigences peut entraîner des sanctions, la perte de financements ou des dommages à leur réputation. 

Les défis des systèmes désuets de production de rapports        

De nombreuses organisations à but non lucratif peinent à répondre à ces exigences en raison de systèmes dépassés et d’une gestion manuelle des dossiers. Lorsque le suivi financier repose sur des feuilles de calcul ou des logiciels disparates, le risque d’erreurs et d’inefficacités augmente considérablement. De plus, à mesure que ces organisations se développent, la gestion de multiples sources de financement et le suivi de l’utilisation de chaque subvention deviennent de plus en plus complexes.  

Équilibre entre transparence et efficacité        

Pour les dirigeants d’organisations à but non lucratif, le défi consiste à concilier conformité et efficacité. Si la transparence est essentielle pour maintenir la confiance des donateurs et des parties prenantes, le fardeau administratif lié aux exigences complexes de reddition de comptes mobilise souvent du temps et des ressources au détriment des activités essentielles à la mission. Les organisations qui investissent dans la transformation numérique peuvent considérablement alléger cette charge en automatisant la production de rapports financiers et en assurant leur conformité avec un minimum d’efforts manuels.  

Défis liés à la main-d’œuvre : attirer et fidéliser les talents dans le secteur à but non lucratif       

Les organisations à but non lucratif dépendent largement d’une main-d’œuvre engagée, composée à la fois d’employés rémunérés et de bénévoles, pour accomplir leur mission. Cependant, attirer et fidéliser les talents demeure un défi constant. Contrairement au secteur privé, où des salaires élevés et des avantages sociaux permettent d’attirer des professionnels qualifiés, les organismes à but non lucratif fonctionnent souvent avec des budgets limités, ce qui complique l’offre d’une rémunération concurrentielle. En conséquence, de nombreuses organisations sont confrontées à un taux de roulement élevé, nuisant à leur stabilité et à leur efficacité. 

Épuisement professionnel et surcharge des responsabilités        

Un problème majeur réside dans le fait que les employés du secteur à but non lucratif sont souvent amenés à assumer plusieurs rôles en raison des contraintes budgétaires. Cette situation peut entraîner un épuisement professionnel, de la frustration et une insatisfaction au travail, poussant ainsi des professionnels qualifiés à quitter leur poste pour des emplois mieux rémunérés dans le secteur privé. De plus, bien que de nombreuses personnes soient attirées par le travail dans le secteur à but non lucratif par passion pour une cause, la passion seule ne suffit pas à bâtir une carrière durable. Sans salaires concurrentiels, perspectives d’évolution claires et leadership solide, les organisations peinent à maintenir une main-d’œuvre engagée sur le long terme. 

Défis liés à la gestion des bénévoles        

Les bénévoles jouent également un rôle essentiel dans le fonctionnement des organisations à but non lucratif, mais leur gestion efficace pose des défis particuliers. Mobiliser efficacement les bénévoles demande une organisation structurée, une formation adéquate et des actions pour maintenir leur motivation. Or, de nombreuses organisations ne disposent pas des ressources nécessaires pour mettre en place un programme structuré de gestion des bénévoles, ce qui entraîne un taux de roulement élevé et un manque de continuité dans les opérations. De plus, la disponibilité des bénévoles est souvent limitée, rendant difficile leur mobilisation pour des tâches essentielles qui exigent une attention soutenue.

Stratégies de fidélisation et d’engagement de la main-d’œuvre         

Afin de relever les défis liés à la gestion du personnel et des bénévoles, les dirigeants d’organisations à but non lucratif doivent mettre en place des stratégies visant à améliorer la satisfaction des employés et l’engagement des bénévoles. Cela peut inclure l’offre d’opportunités de perfectionnement professionnel, la reconnaissance des contributions du personnel et des bénévoles, ainsi que des incitatifs non monétaires, tels que des horaires de travail flexibles et des expériences professionnelles enrichissantes. Les organisations qui accordent la priorité à la rétention et à l’engagement du personnel bâtiront, à terme, une structure plus durable et à fort impact. 

L’impact de la transformation numérique sur les opérations des OBNL  

Avec les avancées technologiques, les organisations à but non lucratif doivent adopter la transformation numérique pour rester compétitives et efficaces dans l’accomplissement de leur mission. Cependant, de nombreuses organisations fonctionnent encore avec des technologies obsolètes, des processus inefficaces et des systèmes de gestion des données mal intégrés, ce qui nuit à leur performance opérationnelle. La transition vers des outils numériques modernes est souvent freinée par des budgets limités, un manque d’expertise technique et une résistance au changement de la part des conseils d’administration et des équipes de direction. 

Comment la transformation numérique améliore l’efficacité des OBNL        

La transformation numérique a le potentiel d’améliorer considérablement les opérations des organisations à but non lucratif en automatisant les tâches administratives fastidieuses, en simplifiant les rapports et en améliorant l’engagement des donateurs. Par exemple, les plateformes de collecte de fonds modernes permettent aux organisations de lancer des campagnes numériques ciblées, de suivre les interactions avec les donateurs et d’automatiser les suivis, ce qui favorise la fidélisation des donateurs et génère des revenus plus élevés. De même, les solutions de gestion financière en ligne aident les organisations à maintenir des données précises, à produire des rapports financiers en temps réel et à assurer leur conformité aux exigences des subventions. 

Le pouvoir des données dans la prise de décision         

L’un des plus grands avantages des outils numériques est la capacité à centraliser et analyser les données, permettant ainsi aux organisations à but non lucratif de prendre des décisions éclairées basées sur des informations en temps réel. Cet aspect est particulièrement important pour mesurer l’impact, car ces organisations doivent démontrer leur efficacité aux bailleurs de fonds et aux parties prenantes. En utilisant des logiciels comptables modernes, elles peuvent automatiser les exigences en matière de rapports, réduire les erreurs humaines et améliorer la visibilité financière.  

Freins à l’adoption des solutions numériques          

Malgré ces avantages, de nombreuses organisations à but non lucratif hésitent à investir dans la technologie en raison des coûts et de la courbe d’apprentissage associée aux nouveaux systèmes. Cependant, ne pas adopter de solutions numériques peut entraîner des inefficacités qui, à terme, coûtent encore plus cher à l’organisation en perte de productivité et en occasions de financement manquées. Les organisations qui adoptent proactivement la transformation numérique seront mieux positionnées pour optimiser leurs ressources, améliorer leur efficacité et maximiser leur impact à long terme.   

L’avenir des OBNL : renforcer la résilience face à l’incertitude économique       

Le secteur à but non lucratif est en constante évolution, et les organisations doivent se préparer à affronter des conditions économiques changeantes, l’évolution des comportements des donateurs et l’émergence de nouveaux défis sociétaux. L’incertitude économique demeure l’une des plus grandes menaces pour la pérennité des organisations à but non lucratif, car les financements issus des subventions, des dons et des commandites fluctuent en fonction des tendances du marché, de l’inflation et des événements mondiaux. En période de ralentissement économique, de nombreuses organisations subissent des réductions de financement, les obligeant à supprimer des programmes, à réduire leur personnel ou à reporter leurs projets d’expansion. 

Diversifier les sources de revenus pour assurer la stabilité à long terme        

Les organismes à but non lucratif peuvent renforcer leur résilience en diversifiant leurs sources de revenus. Compter uniquement sur une source de financement, comme les subventions gouvernementales, peut les rendre vulnérables si ce financement est soudainement réduit ou éliminé. À la place, les organisations devraient explorer plusieurs sources de financement, notamment les partenariats avec des entreprises, les programmes d’adhésion, les modèles de services payants et l’investissement d’impact. Développer un modèle de revenus durable permet d’assurer une stabilité financière et de limiter les risques liés aux fluctuations des contributions des donateurs.

L’importance de la planification financière et des stratégies de contingence        

L'élaboration de plans d'urgence joue également un rôle crucial dans la durabilité à long terme. Les organismes à but non lucratif qui anticipent activement les défis financiers sont mieux préparés à faire face aux perturbations économiques. Cela passe par la constitution de réserves financières, l’élaboration de plans stratégiques flexibles et une surveillance continue des tendances économiques afin d’anticiper les risques de financement avant qu’ils ne deviennent des crises. Les organisations qui accordent la priorité à la planification financière et à la gestion des risques peuvent éviter des interruptions soudaines de leurs opérations et garantir la continuité de leurs services.

Le rôle de la collaboration dans le renforcement de la résilience des OBNL

La collaboration avec d’autres organisations est une autre stratégie clé pour renforcer la résilience. En établissant des partenariats avec des organismes similaires, des groupes communautaires ou des entreprises commanditaires, les organisations peuvent mutualiser leurs ressources, co-développer des programmes et accroître leur impact. Dans des contextes économiques difficiles, la coopération est souvent plus bénéfique pour la stabilité que l'action individuelle. 

À l’avenir, les organisations à but non lucratif qui prospéreront seront celles qui adopteront l’innovation, consolideront leurs bases financières et resteront flexibles face au changement. En mettant l’accent sur l’impact à long terme, en investissant dans la technologie et en diversifiant leurs sources de financement, elles pourront bâtir un avenir plus durable tout en continuant à servir leurs communautés.  

Perspectives d’avenir : renforcer la résilience des OBNL        

Les défis auxquels sont confrontées les organisations à but non lucratif sont nombreux, mais ils ne sont pas insurmontables. De l’instabilité financière aux exigences de reddition de comptes, en passant par la rétention du personnel et la transformation numérique, ces organisations doivent sans cesse s’adapter aux exigences d’un secteur en constante évolution. Celles qui adoptent une approche proactive pour relever ces défis seront mieux positionnées pour générer un impact durable et accomplir leur mission. 

Si des facteurs externes comme les ralentissements économiques, l’évolution des priorités des donateurs et les changements réglementaires sont inévitables, les dirigeants du secteur doivent avant tout se concentrer sur le renforcement de leur résilience interne. Cela passe par l’amélioration de la gestion financière, l’optimisation des efforts de collecte de fonds, l’implantation de technologies modernes et la mise en place d’une planification stratégique efficace. 

En fin de compte, le succès d’une organisation à but non lucratif repose sur sa capacité à surmonter les défis tout en restant fidèle à sa mission. En misant sur l’innovation, en favorisant la collaboration et en s’engageant pleinement en faveur de la transparence et de l’imputabilité, ces organisations peuvent s’assurer de continuer à avoir un impact significatif dans les communautés qu’elles servent. 

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